Puits Canadien : Le Secret d'une Maison Confortable et Écologique
Puits canadien : Principe de fonctionnement, avantages et inconvénients
Vous rêvez d'une maison à la fois confortable et respectueuse de l'environnement ? Découvrez le puits canadien, une installation géothermique innovante. Capable de capter la chaleur ou la fraîcheur du sol, ce système assure le chauffage en hiver et la climatisation en été. Les avantages et inconvénients de cette solution écologique, son principe de fonctionnement, son coût et sa durée de vie seront abordés. Une maison écologique et économique est à votre portée grâce au puits canadien.
Le puits canadien est une énergie géothermique, c'est une source d'énergie renouvelable qui utilise l'inertie thermique du sol pour réchauffer ou refroidir l'air qui y passe en fonction de la saison
Le puits canadien est couplé avec un système de ventilation pour faire circuler l'air dans toute la maison
Le puits canadien a plusieurs avantages : il permet de faire des économies d'énergie au quotidien, d'avoir un meilleur confort thermique et une meilleure qualité de l'air en réduisant l'humidité
L'installation doit faire l'objet d'une étude préalable pour dimensionner le projet afin qu'il soit efficace.
L'installation coûte entre 1 000€ et 10 000€ selon la complexité de l'installation
Quel est le principe du puits canadien ?
Comment fonctionne un puits canadien ?
La géothermie : une énergie renouvelable
L'énergie géothermique est une source d'énergie renouvelable qui exploite la chaleur naturelle de la Terre. Les puits canadiens utilisent l'énergie géosolaire (l'énergie solaire emmagasinée dans les couches superficielles de la Terre). On n'utilise donc pas le rayonnement direct du soleil comme avec les dispositifs de murs capteurs ou de serres bioclimatiques par exemple.
Dans le cas du puits canadien, la géothermie se manifeste par l'inertie thermique du sol qui permet de moduler la température de l'air ventilé dans la maison. Cette solution écologique tire parti de la température du sol, relativement constante tout au long de l'année, pour soit réchauffer, soit refroidir l'air de la maison en fonction des saisons.
En hiver, le sol, plus chaud que l'air extérieur, réchauffe l'air qui circule dans les conduits enterrés du puits canadien.
En été, l'air est rafraîchi grâce à la température plus fraîche du sol.
Ainsi, le puits canadien permet de réaliser des économies substantielles sur la facture énergétique tout en contribuant à la protection de l'environnement. Il s'inscrit très bien dans une maison bioclimatique.
Le rôle de la ventilation dans le système
La ventilation joue un rôle crucial dans le dispositif de puits canadien. Elle sert à aspirer l'air extérieur et à le rediriger dans l'habitat après l'avoir fait passer par le conduit enterré du puits canadien. L'air prélevé est ainsi naturellement tempéré grâce à l'inertie thermique du sol.
Il existe deux types de systèmes de ventilation compatibles avec le puits canadien : la ventilation mécanique contrôlée (VMC) simple flux et la VMC double flux. Ces systèmes favorisent une bonne répartition de l'air au sein de l'habitat et permettent d'optimiser les échanges de chaleur.
La VMC simple flux prélève l'air vicié à l'intérieur de la maison et le rejette à l'extérieur. L'air neuf est alors prélevé par le puits canadien et insufflé dans les pièces de vie.
La VMC double flux, quant à elle, récupère une partie de la chaleur de l'air vicié avant de l'évacuer à l'extérieur. Cela optimise l'efficacité du puits canadien en minimisant les déperditions de chaleur.
Le rôle du sol dans le processus de régulation thermique
Le sol joue un rôle primordial dans la régulation thermique du puits canadien. En effet, c'est grâce à la constance de sa température qu'il peut chauffer ou refroidir l'air entrant dans la maison.
Le flux d'air passe dans un conduit enterré à environ 1m, là où la température du sol reste relativement stable, autour de 10 à 15 °C. En été, le sol est plus frais que l'air extérieur, permettant ainsi de refroidir l'habitat. En hiver, c'est l'inverse : le sol est plus chaud que l'air extérieur, ce qui contribue à chauffer la maison.
Il est à noter que la qualité du sol a une incidence sur l'efficacité du puits canadien. Un sol humide et riche en matière organique conserve mieux la chaleur qu'un sol sec avec beaucoup de minéraux. De plus, un sol rocheux offre une excellente conductivité thermique.
En somme, le sol est un véritable échangeur géothermique permettant de tirer profit de l'énergie propre et renouvelable de la Terre.
La différence entre le puits canadien hydraulique et le puits canadien aéraulique
La principale différence entre le puits canadien hydraulique et le puits canadien aéraulique réside dans le mode de transfert de la chaleur du sol vers l'air ventilé dans la maison.
Le puits canadien aéraulique, le plus répandu, fait circuler l'air extérieur directement dans les conduits enfouis dans le sol pour le tempérer avant de le propulser dans l'habitat (l'air faisant office de fluide caloporteur).
Le puits canadien hydraulique (ou puit canadien à eau), quant à lui, utilise un fluide caloporteur qui circule dans un tube enterré pour capter la chaleur du sol. Ce fluide est ensuite acheminé vers un échangeur de chaleur qui transmet la chaleur au circuit de ventilation de la maison.
Chacun de ces systèmes offre des avantages spécifiques, tant en termes de performance que de coût et de facilité d'installation.
Les éléments constitutifs d'un puits canadien
Le tuyau : un élément clé du système
Le tuyau est un composant essentiel d'un puits canadien, servant de voie de passage pour l'air entre le sol et la maison.
Il est généralement fabriqué à partir de différents matériaux tels que le PVC, l'acier galvanisé, ou encore le polyéthylène. Le choix du matériau influence la durabilité et l'efficacité du système. Par exemple, l'acier galvanisé offre une durée de vie prolongée et une installation sans charge électrostatique, favorisant une meilleure qualité d'air.
De plus, les tuyaux pour puits canadiens disposent d'embouts mâles et femelles, assurant un emboîtement parfait pour une étanchéité optimale du circuit.
La longueur et le diamètre du tuyau sont également déterminants. Ils varient en fonction du débit d'air nécessaire et de la surface du bâtiment à ventiler.
Les autres pièces du système
Outre le tuyau, le puits canadien comprend d'autres éléments indispensables à son fonctionnement :
La borne de prise d'air ou bouche d'aspiration : Installée généralement dans le jardin, cette pièce assure l'aspiration de l'air extérieur. Elle est équipée de filtres (anti-pollution et parfois anti-pollen) et d'une grille pour éviter l'aspiration des insectes ou des feuilles pour assurer la qualité de l'air aspiré. L'entrée d'air est également dotée d'une embouchure destinée à protéger le conduit de la pluie et permettre le nettoyage du système.
Le siphon : il permet d'évacuer la condensation sans nuire à l'étanchéité à l'air de la canalisation entre la borne de prise d'air et le bloc de ventilation. Il fait également le lien entre le tuyau du puits, le ventilateur et la trappe d'accès.
Le regard de visite ou trappe d'accès : Il permet un accès au système pour l'entretien et le nettoyage des filtres.
L'entrée d'air directe : elle permet de court-circuiter le puits en faisant entrer de l'air extérieur directement dans la maison lorsqu'il n'y a pas besoin de tempérer l'air au préalable. Elle peut se trouver sur la façade de la maison ou de façon indépendante.
Le by-passou clapet : Il s'agit d'un système de contrôle du flux d'air. Il permet d'orienter la circulation du flux d'air, en fonction des besoins et peut être automatique ou manuel.
Le filtre à air : il permet de faire entrer l'air dans le bloc ventilation sans poussière ni pollens
Le ventilateur et gaines de distribution : Localisé à l'intérieur du logement, il assure la circulation de l'air dans le système en aspirant l'air du puits pour la diffuser dans le logement. Sa puissance doit être adaptée à la taille du bâtiment pour une ventilation efficace.
Chacun de ces éléments joue un rôle précis et contribue à l'efficacité du puits canadien.
Puits canadien, puits surfacique, puits provençal : Quelle différence ?
En matière de régulation thermique, on parle souvent de puits canadien, puits surfacique et puits provençal. Il s'agit de trois systèmes de climatisation naturelle basés sur le même principe de géothermie, mais avec des objectifs et des modes de fonctionnement différents.
Le puits canadien, également appelé puits climatique, est principalement destiné à préchauffer l'air en hiver. L'air neuf est acheminé dans un conduit souterrain, où il est réchauffé par la chaleur du sol avant d'entrer dans la maison. Il peut aussi servir à rafraîchir l'air en été.
Le puits surfacique, par contre, n'est pas enterré mais installé à la surface du sol. Il tire parti de la température du sol pour refroidir l'air en été.
Quant au puits provençal, il est utilisé pour refroidir l'air en été. Comme le puits canadien, il fait passer l'air dans un conduit souterrain, où il est rafraîchi par la fraîcheur du sol avant d'être introduit dans la maison.
Il est donc essentiel de faire la distinction entre ces trois systèmes pour choisir celui qui correspond le mieux à vos besoins climatiques. Si vous cherchez un système efficace aussi bien en été qu'en hiver, le puits canadien est à privilégier mais si votre besoin est essentiellement de refroidir votre maison l'été, les autres options peuvent aussi s'envisager.
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Les avantages du puits canadien : économie d'énergie et confort thermique
Le puits canadien permet de réaliser des économies d'énergie significatives en tirant parti de la température constante du sol ce qui réduit la consommation d'électricité de la maison. En effet, la température du sol est assez régulière même lorsque l'on se trouve à une faible profondeur. La température du sol ne varie pas selon le temps qu'il fait dehors ni selon l'heure de la journée ou de la nuit. D'une saison à une autre, la température varie faiblement.
En hiver, l'air froid extérieur est préchauffé par le sol avant d'être introduit dans la maison, réduisant les besoins en chauffage. En été, le processus est inversé pour rafraîchir l'air, ce qui diminue l'utilisation de la climatisation.
L'économie d'énergie générée par le puits canadien est d'autant plus importante que l'énergie géothermique utilisée est gratuite et inépuisable. Le dispositif n'utilise pas de fluide frigorigène mauvais pour la planète que l'on retrouve dans d'autres systèmes de refroidissement.
En plus des économies d'énergie, le puits canadien offre un confort thermique optimal. En minimisant les fluctuations de température dues au renouvellement de l'air, il assure une température intérieure agréable tout au long de l'année sans sensation de courant d'air froid.
Ce confort thermique est favorisé en hiver comme en été, sans avoir recours à un système de climatisation. En été, le puits canadien est même souvent plus efficace qu'une climatisation électrique. En moyenne, son rendement est 7 à 12 fois supérieur à la climatisation et cette différence s'accentue lors des pics chauds car la climatisation est alors moins efficace contrairement au puits qui gagne en efficacité. Ce qui augmente l'intérêt du puits.
La mise en œuvre du puits canadien permet également de réduire l'humidité à l'intérieur de l'habitation, améliorant ainsi la qualité de l'air intérieur.
Défis et limites : Quels sont les inconvénients du puits canadien ?
Bien que le puits canadien présente de nombreux avantages, il convient de souligner les défis potentiels et les limites associés à son utilisation.
Complexité de l'installation : L'installation d'un puits canadien nécessite une planification rigoureuse et des compétences techniques. La sélection et le dimensionnement appropriés sont essentiels pour assurer son efficacité. La complexité augmente lorsque l'inertie thermique ou les protections solaires de la maison sont faibles car le système doit être doublé et peut demander l'ajout d'un système contre l'humidité résiduelle.
Rendement variable : Le rendement d'un puits canadien dépend de plusieurs facteurs, notamment la nature du sous-sol et les conditions climatiques.
Coût élevé : L'investissement initial peut être assez élevé, ce qui peut dissuader certains propriétaires. Bien qu'il permette des économies d'énergie à long terme, le retour sur investissement peut prendre du temps.
Insuffisance pour couvrir tous les besoins : Un puits canadien seul ne suffit pas à couvrir tous les besoins en chauffage ou en rafraîchissement d'une maison. Il est généralement utilisé en complément d'autres systèmes.
Entretien : Comme tout système, le puits canadien nécessite un entretien régulier pour maintenir son efficacité et sa durabilité.
Ces défis et limites ne sont pas des obstacles insurmontables, mais ils sont à prendre en compte lors de la planification de l'installation d'un puits canadien.
La conception d'une maison équipée d'un puits canadien
Les considérations à prendre en compte lors de la conception de la maison
La vérification de l'intérêt du dispositif pour votre projet
Le dispositif n'est pas toujours celui qui présente le plus d'intérêt. En fonction de la nature de votre terrain, des séquences climatiques locales et de l'architecture du bâtiment, le rendement sera plus ou moins intéressant et dans certains cas, d'autres systèmes sont plus avantageux sur le plan économique tant sur l'investissement de départ que sur le fonctionnement du puits au quotidien.
La nature du sous-sol affecte généralement peu la performance du puits canadien mais peut impacter fortement le coût d'installation. Les sols très durs (rocheux par exemple) entraînent des coûts de terrassement très élevés et généralement prohibitifs.
Configuration du puits canadien : profondeur, emplacement, longueur, matériaux
La configuration d'un puits canadien nécessite une étude préalable des conditions de votre terrain et de votre habitat. Généralement, le tuyau est installé de façon rectiligne mais en fonction des besoins, on peut opter pour d'autres configurations (et cela est d'autant plus facile lorsque l'on construit une maison neuve car on profite des travaux de terrassement fait pour la maison). Il faut toutefois penser à l'entretien de la canalisation en évitant des coudes de moins d'un mètre de diamètre lorsque l'on n'opte pas pour une installation rectiligne.
La profondeur d'enfouissement des tuyaux est généralement située entre 1,5 et 2 mètres. Cela permet d'atteindre une zone où la température du sol est constante même dans les régions froides, optimisant les performances thermiques du système. Une profondeur supérieure ne présente que peut d'intérêt, le coefficient de performance entre le coût et l'efficacité étant moins rentable.
Si le dispositif est destiné qu'à un usage estival, une profondeur de 70 à 90 cm peut suffir.
L'emplacement du puits canadien, déterminé par l'étude, doit respecter une pente légère de 2 à 3% pour favoriser l'évacuation des condensats. En effet, l'été la vapeur d'eau se condense à l'intérieur du tuyau au fur et à mesure que l'air de refroidi.
La prise d'air est installée en fonction des possibilités du terrain et éloigné du garage et des places de stationnement, sources de pollution, pour l'éviter le plus possible.
La longueur des tuyaux est généralement comprise entre 30 et 45 mètres. Cette longueur doit être adaptée en fonction du débit d'air nécessaire et de la surface du bâtiment à ventiler. 30m suffisent lorsque le sol est conducteur, que la profondeur et le diamètre de canalisation optimaux peuvent être installés et que le débit est lent. Mais si ces conditions ne sont pas réunies, on pourra alonger le tuyau jusqu'à 45m.
Le diamètre du tube idéal se situe entre 15 et 25cm.
La vitesse de l'air doit également être prise en compte pour évaluer la qualité des échanges thermiques entre le sol et l'air. Pour le préchauffage de l'air, la vitesse de base est de 1 à 1,5 mètre par seconde. Pour le rafraîchissement en été en journée, la vitesse de l'air peut aller jusqu'à 3 m/s et 5m/s la nuit. Au-delà, la vitesse de l'air va épuiser la capacité thermique du sol et il n'aura pas le temps de reconstituer cette capacité.
Enfin, le choix des matériaux pour la conduite est essentiel. Il faut privilégier des matériaux robustes, étanches et résistants aux conditions souterraines pour éviter une dégradation prématurée du système.
Les tuyaux en polyéthylène (PE) sont souvent utilisés pour leur résistance et leur durabilité. Le PVC peut également être proposé mais sa production et son élimination posent des problèmes environnementaux donc ce n'est pas forcément le plus adéquat dans une construction écologique.
Il est préférable que le polyéthylène soit strié. Si le parement extérieur est lisse, il perd en propriété thermique à cause de la surface d'échange avec le sol car les échanges de calories entre la terre et l'air seront réduits. Cela impactera la longueur de la canalisation (d'environ 15% supplémentaires).
Chaque élément de la configuration a un impact direct sur la performance du puits canadien. Il est donc crucial de faire les bons choix dès la conception.
Quel est le coût d'un puits canadien
Facteurs influençant le prix
Les facteurs qui influencent le prix d'un puits canadien sont variés et interdépendants.
Le coût du matériel : Cela comprend les conduits (selon qu'il s'agisse d'un puits canadien à eau ou à air), le caisson d’échangeur double flux et le réseau de distribution de l'air. La qualité et la nature des matériaux choisis influencent directement ce coût.
Le coût d'installation : Il dépend de la complexité de l'installation, de la nature du terrain et du taux horaire de l'artisan. Une installation sur un terrain difficile d'accès ou rocheux peut par exemple augmenter la facture. Le coût d'installation sera plus faible lors de la construction de la maison car on peut profiter des travaux de terrassement pour installer le puits.
L’étude de faisabilité thermique : Cette étude est nécessaire pour vérifier la capacité du terrain à accueillir un puits canadien. Le tarif peut fluctuer à la baisse ou à la hausse en fonction de la nature du terrain et des frais d'ingénierie nécessaire pour le projet.
Le coût de fonctionnement : Le puits canadien fonctionne 4500 heures/an et consomme 135 kWh en moyenne. Sa rentabilité ne peut pas être envisagée uniquement dans une approche économique.
Il est donc essentiel d'étudier ces facteurs pour estimer le coût total d'un puits canadien.
Estimation des coûts d'installation
L'estimation des coûts d'installation d'un puits canadien doit être effectuée en prenant en compte plusieurs facteurs. D'après les informations récoltées, le coût moyen d'un puits canadien oscille entre 1 000€ et 10 000€. Ce prix comprend les éléments suivants :
Coût des composants : Le tarif d'un puits canadien est compris entre 1 000€ à 2 500€ pour les prises d'air hors pose, de 15€ à 20€/ml pour les gaines et de 2 000€ à 3 500€ pour une VMC double flux.
Coût d'installation : Le tarif d'installation par une entreprise se situe généralement entre 800€ et 1 500€, selon la complexité du chantier. Si le travail est effectué par un artisan, le coût est facturé à l'heure entre 45€ et 60€.
Coût de terrassement : Si la pose des conduits nécessite une tranchée de 33m de long, 1 à 2m de large et 2m de profondeur, cela peut coûter environ 1 000€.
Il est important de noter que ces prix peuvent varier en fonction de la complexité du projet, des spécificités du terrain et des matériaux utilisés.
Coordination avec d'autres systèmes de chauffage et de refroidissement.
Puits Canadien et VMC double flux : un duo efficace ?
L'association d'un puits canadien et d'une VMC double flux peut s'avérer particulièrement efficace pour optimiser le confort thermique de votre habitation tout en réalisant d'importantes économies d'énergie.
En effet, le puits canadien, grâce à ses échanges thermiques avec le sol, préchauffe ou rafraîchit l'air ambiant selon les saisons. Lorsque cet air prétraité est ensuite récupéré par la VMC double flux, il est encore davantage réchauffé en hiver (ou refroidi en été) par la récupération de la chaleur de l'air vicié expulsé de l'habitation.
Ce système couplé permet donc de :
Limiter l'utilisation de chauffage ou de climatisation, d'où une réduction de la consommation d'électricité.
Assurer un renouvellement constant de l'air intérieur, contribuant à une meilleure qualité de l'air dans l'habitation.
Éviter le gel des équipements en hiver grâce à l'air préchauffé du puits canadien.
Cependant, il est essentiel d'étudier la faisabilité de ce couplage en fonction des spécificités de votre projet et de votre habitation.
Les autres systèmes possibles
Le puits canadien peut être associé à différents systèmes de chauffage et de refroidissement pour créer un environnement intérieur confortable et écoénergétique dans une maison individuelle.
Chauffage par Pompe à Chaleur (PAC) : La pompe à chaleur extrait la chaleur du sol pendant les saisons froides, tandis que le puits canadien contribue à la régulation thermique.
Chauffage au Sol : Le puits canadien contribue à maintenir une température constante du sol, améliorant ainsi l'efficacité du chauffage au sol.
Chauffe-Eau Solaire : Pour l'eau chaude sanitaire, un chauffe-eau solaire peut être combiné avec un puits canadien pour maximiser l'efficacité énergétique.
Chauffage Traditionnel (en complément) : En fonction des besoins spécifiques et de la région, un système de chauffage traditionnel peut être utilisé en complément avec le puits canadien.
L'installation d'un puits canadien
Étapes d'installation d'un puits canadien professionnel
Préparation du terrain
La préparation du terrain est une étape essentielle avant toute installation d'un puits canadien. Cette phase nécessite de réaliser une étude de faisabilité ainsi qu'une analyse géothermique pour connaître les caractéristiques du sol de votre terrain.
Il est nécessaire d'étudier la composition du sol et sa capacité à stocker la chaleur géothermique. Les terrains sablonneux et argileux sont généralement les plus appropriés pour ce type d'installation.
L'implantation du puits canadien doit être judicieusement choisie. Une étude thermique préalable peut vous aider à optimiser l'installation en tenant compte des spécificités du sol, du climat local et des besoins énergétiques du logement.
Il est également important de tenir compte de la dimension du terrain. Un espace dégagé est nécessaire pour pouvoir creuser le sol et installer les tuyaux du puits canadien.
Enfin, il faut veiller à respecter les normes d'installation, notamment la hauteur minimale de l'entrée d'air neuf qui doit être placée à 1m10 du sol.
Installation du système de gaines
L'installation du système de gaines débute par le terrassement et le creusement du sol pour insérer les tuyaux conformément aux travaux de conception du système.
Ensuite, les gaines sont mises en place et reliées entre elles et connectées à l'entrée d'air neuf, le by-pass et le système de ventilation de la maison.
Connexion au système de ventilation de la maison
La connexion du puits canadien au système de ventilation de la maison est une étape clé de l'installation. Elle se compose principalement de deux éléments : le couple VMC et ventilateur. Il est possible de brancher le puits à un ventilateur décentralisé par rapport à la VMC, cette configuration permet à l'air de circuler uniquement dans une seule pièce, de préférence la pièce principale.
Il est également recommandé de l'associer à un système de ventilation mécanique contrôlée double flux (VMC), cela permet d'optimiser les performances du puits et de réaliser d'importantes économies d'énergie. Dans cette configuration, l'air neuf nécessaire à la ventilation est introduit par le réseau de tubes enterrés du puits canadien, limitant ainsi les pertes de charge.
Quelle que soit la configuration choisie, veillez à considérer la capacité du ventilateur, qui doit être conçue pour envoyer le débit d'air idéal à l'intérieur tout en tenant compte des spécificités de la construction. Enfin, n'oubliez pas d'installer une borne de prise d'air dans le jardin, qui aspirera l'air extérieur à acheminer vers l'intérieur de la maison.
Comment faire soi-même son puits canadien ?
Les kits de puits canadien sur le marché
Plusieurs kits de puits canadiens sont disponibles sur le marché, permettant à ceux qui le souhaitent de réaliser eux-mêmes l'installation. Ces kits comprennent généralement des gaines, des filtres et un ventilateur. Certains kits peuvent également inclure un capteur géothermique.
Cependant, avant de choisir un kit, il est essentiel de bien identifier vos besoins en matière de puits canadien. Les kits varient en fonction du type de puits (aéraulique ou hydraulique), de la taille de l'installation et des spécificités du terrain.
Voici quelques éléments à considérer lors du choix d'un kit :
Type de puits canadien : Les kits pour puits canadien aéraulique sont généralement plus simples à installer que ceux pour puits hydraulique.
Taille de l'installation : La longueur des gaines fournies dans le kit doit correspondre à la taille de l'installation prévue.
Matériel inclus : Certains kits incluent des accessoires supplémentaires comme un by-pass ou un régulateur.
Qualité des matériaux : Les tubes et coudes doivent être robustes et résistants pour garantir la durabilité de l'installation. Par exemple, certains kits proposent des tubes en grès vitrifié.
Normes respectées : Il est essentiel que le kit respecte les normes sanitaires et environnementales en vigueur.
Il est recommandé de se renseigner auprès de professionnels avant de choisir un kit, afin de s'assurer qu'il correspond bien aux besoins et aux spécificités de votre maison.
Installer un puits canadien dans une maison existante ?
Installer un puits canadien dans une maison déjà construite est possible, mais cela nécessite une réflexion approfondie et une planification minutieuse.
La complexité de l'installation dépend de plusieurs facteurs :
La nature du sol : les terrains rocheux ou bétonnés peuvent poser des défis pour la création du conduit souterrain nécessaire au système.
L'amplitude thermique : un puits canadien est plus rentable si vous avez des hivers rudes et des étés chauds.
La configuration de votre maison : des travaux importants peuvent être nécessaires pour installer les gaines dans le sous-sol ou les combles de votre maison afin d'alimenter en air neuf les pièces principales.
Voici quelques étapes clés pour l'installation d'un puits canadien dans une maison existante :
Recherche d'un professionnel : Trouver un installateur de puits canadien peut être un défi, mais c'est une étape essentielle pour garantir une installation correcte et sécurisée.
Évaluation du terrain et de la maison : Cette étape permet de déterminer s'il est possible d'installer un puits canadien et d'identifier les défis potentiels.
Planification de l'installation : Cela comprend la détermination de la longueur du conduit, la surface disponible et l'adaptation du système à la configuration de la maison.
Il est également crucial de tenir compte du budget. Installer un puits canadien dans une maison existante peut coûter entre 1500 et 3000€, en fonction de l'existence ou non d'un système de VMC. Il convient donc de peser soigneusement les avantages potentiels en termes de confort et d'économies d'énergie par rapport aux coûts initiaux de l'installation.
Maintien et entretien du puits canadien
Durée de vie et maintenance régulière
La durée de vie d’un puits canadien dépend principalement de deux facteurs : la qualité des matériaux utilisés et la maintenance régulière du système. En général, un puits canadien bien entretenu peut durer plusieurs décennies.
La maintenance régulière est primordiale pour préserver la durée de vie et l'efficacité du puits canadien. Cela comprend notamment :
Le changement des filtres : Le filtre principal doit être changé tous les ans. D'autres filtres peuvent aussi nécessiter un remplacement périodique.
La vérification de l'état des gaines enterrées : Celles-ci ne doivent pas contenir de rongeurs, de feuilles en décomposition ou de l'eau de condensation, qui pourraient dégrader la qualité de l'air intérieur.
Le nettoyage du réseau aéraulique : Il est recommandé de nettoyer le réseau aéraulique tous les deux ans pour maintenir une bonne ventilation.
L'inspection des bouches d'extraction : Celles-ci doivent être nettoyées tous les trois mois pour garantir un bon fonctionnement du système.
L'inspection et nettoyage du ventilateur : Le ventilateur joue un rôle crucial dans le fonctionnement du puits canadien. Il doit être vérifié et nettoyé régulièrement pour garantir une circulation optimale de l'air.
Ces tâches peuvent être effectuées par vous-même ou par un professionnel. Cependant, il faut faire preuve de prudence lors du nettoyage pour éviter tout dommage potentiel au système.
Avec une bonne maintenance, le puits canadien peut durer aussi longtemps que la maison elle-même.
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